Louis Aragon. Il ne m'est Paris que d'Elsa
Avant d’aller plus loin, il faut savoir que j’ai développé une véritable passion pour Aragon. Plus que ça. C’est une addiction.
Je ne peux pas vivre sans lui. Et je le lis, le relis, encore et encore, ad libitum, ad vitam aeternam, et cætera.
Je panique si je n’ai pas le Roman Inachevé sous la main. Il fut un temps où je le trimbalais dans mon sac à main, juste pour être certaine qu’il était avec moi.
Au hasard :
” Et le soir plus tard les amants
Ici traînant entre les murs
Mêleront Elsa ton murmure
A l’éternité des serments”
” D’hier comme a l’air d’aujourd’hui
Autre est pourtant qui se ressemble
Bien que le cœur toujours y tremble
Autre le jour autre la nuit
L’homme passe et l’ombre le suit”
“Paris rêve et jamais il n’est plus redoutable
Plus orageux jamais que muet mais rêvant
De ce rêve des ponts sous leurs arches de vent
De ce rêve aux yeux blancs qu’on voit aux dieux des fables
De ce rêve mouvant dans les yeux des vivants”